Hello la blogocosmophère,

J’aurais dû vous écrire cela lundi mais franchement, je n’en pouvais plus ! Pourquoi ? Me direz-vous… Tout simplement parce que le sort s’est acharné sur moi.

Certes, la journée a commencé normalement mais avec tout de même des problèmes de transport. Oui, désormais, je vis à Paris (Big change in my life) et les transports, c’est pas de la tarte ! Je dois prendre tous les jours 3 lignes différentes pour arriver au boulot en 1h et quelques, si tout va bien.

Ce matin-là, tout se passe bien jusqu’au RER (le C, le pire) où j’apprends, sur le quai, qu’il y a une interruption entre la gare à laquelle je descends et le reste de la ligne, en réalité après mon arrêt. Je me dis qu’il n’y aura pas grandes répercutions et après 10-15 minutes, je monte dans un train qui s’arrêtera de nouveau un long moment à 100m de mon arrêt… Pas de bol mais ça passe.

Crédit : Jean-Pierre Dalbéra

Crédit : Jean-Pierre Dalbéra

Le soir, je me dois d’aller au sport car ça fait plus d’une semaine que je n’y suis pas allée. Tellement pressée d’être tranquille chez moi, je repars direct sans me doucher (oui c’est sale mais pas d’odeur donc ça va). Je cours pour avoir le RER puis le métro et j’arrive sur le quai de ma dernière ligne… On annonce de nouveau une coupure mais au nord de la ligne, moi, je vais dans la Sud (ouais ouais, j’habite dans le Sud !). Un métro passe, ce n’est pas la bonne direction, je laisse passer… Puis j’attends, j’attends, j’attends… Au bout de 20 min environ, il arrive. Je monte dedans mais le conducteur nous annonce alors que devant nous, un « accident grave de voyageur » (comprenez, une tentative/succès de suicide) vient de se produire et qu’on n’ira pas très loin. Il nous conseille de prendre un autre itinéraire.

Je l’écoute mais il n’y a pas grande possibilité. Je me demande 5 minutes quoi faire puis je prends une décision (pour une balance, je vous le dis, c'est pas facile)... Je prends donc un autre RER puis un métro avec l’objectif de marcher jusqu’à un bus qui m’amènerait chez moi. A la sortie du métro, il faut marcher. Je prends la bonne rue mais au bout de 15 min, je me rends compte que je suis en sens inverse. Je précise qu’il pleut et que je n’ai pas de parapluie ; que je porte mon sac de sport, mon ordi de boulot, mon sac à main et un tote bag avec toutes mes affaires du week-end ainsi qu’une salade / bouteille d’eau etc pour le soir… Bref, c'est super lourd !

Crédit : Rodrigo Soldon 2

Crédit : Rodrigo Soldon 2

Je me retrouve donc à faire demi-tour et marcher à nouveau jusqu’à mon point de départ puis réaliser le chemin que je devais faire à l’origine. Aucun bus dans ce sens. J’arrive à mon arrêt de bus, j’en ai déjà ras la casquette et je vois qu’il y a un monde fou ! Le bus arrive déjà mais impossible de rentrer dedans ! Les gens poussent, les gens râlent mais rien n’y fait. Pas grave, il y en a 2 autres derrière mais tout aussi full… Conclusion je dois finir à pied.

J’ai des ampoules, des épaules en compotes, une tête qui ferait peur à un rat et des tas de trucs à faire chez moi avec juste l’envie de me poser sur le lit et de ne rien faire ! Bref quand je suis arrivée, j’avais passé la pire soirée de ma semaine, du mois, de l’année… Bon, en fait, j’en sais rien encore :-D

Et je finirai par dire que le lendemain, je suis arrivée avec 30 min d’avance à mon rdv pro… Semaine de merde annoncée ?? A suivre…

Et vous, des journées horribles ?

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